Parce que la santé est un équilibre entre le bien-être physique, mental et social, elle est liée aux droits fondamentaux dont devrait bénéficier toute personne dans une société démocratique. Le droit biomédical exprime un point de rencontre entre la science, la médecine, l’éthique et le droit avec leurs effets sur l’être humain. Ce qui soulève de nombreuses questions juridiques. La liberté personnelle confère une place centrale au droit à l’autodétermination. Lorsque la personne est incapable d’exprimer sa volonté, qui décide à sa place ? Les directives anticipées sont-elles contraignantes pour les soignants ? Quels sont les droits des proches qui accompagnent une personne en fin de vie ? La maîtrise des choix procréatifs entraîne-t-elle un droit à la procréation médicalement assistée ? Quel est le devenir des embryons qui ne peuvent être implantés ? L’enfant a-t-il un droit de connaître son père biologique ? Dans quelle mesure l’essor de la médecine prédictive insufflé par la génétique remet en cause les droits de l’individu à son identité et à sa vie privée ? Comment garantir une répartition équitable des organes à transplanter ? A quelles conditions une recherche sur un être humain est-elle autorisée? Quels sont les droits de la personne sur ses éléments biologiques stockés dans une biobanque ? Pour répondre à ces questions, l’auteure, professeure ordinaire à la Faculté de droit de l’Université de Genève, rend compte de l’état du droit de manière claire et accessible.weiterlesen